Si vous avez un PC portatif, vous avez sans doute déjà entendu parler d’overclocking. Cette notion plus ou moins en vogue dans le domaine informatique est constituée de deux mots empruntés à la langue anglaise. Il s’agit du verbe « to clock » qui signifie « chronométrer » et « over » qui signifie « par-dessus ».
Cependant, en français, on préfèrera utiliser le terme « sur-cadençage » ou « sur-fréquençage » pour désigner le processus. À travers ce billet, nous en présentons le principe, ainsi que les avantages, sinon l’intérêt, d’un tel mécanisme. Vous en saurez également davantage sur la mise en œuvre et les composantes qui peuvent être overclockées.
Principe de l’overclocking
Plusieurs composants informatiques comme le processeur (CPU) ou encore la carte graphique (GPU) possèdent une fréquence de fonctionnement. Cette dernière est exprimée en Hertz (Hz) ou en Giga-Hertz (GHz) selon la puissance des composants.
Concrètement, l’overclocking va consister à aller au-delà de la fréquence d’origine d’un composant. C’est-à-dire à augmenter sa fréquence de fonctionnement de sorte à accroître ses performances. Par exemple, un composant overclocké pourra exécuter davantage d’instructions par seconde. Cet état de choses favorise in fine une réduction du temps d’exécution des programmes.
Avantages de l’overcloking
L’overclocking produit des effets assez pervers au niveau du processeur comme l’augmentation de la température et de la consommation. Cependant, les avantages qui lui sont associés ne sont pas négligeables.
Ainsi, l’overclocking permet de tirer le maximum au niveau de certaines composantes de votre ordinateur, sans avoir forcément à acheter un autre processeur. Il en résulte évidemment un gain conséquent de ressources.
Overclocker votre processeur central (CPU) favorise une augmentation de la performance de 10 à 20 %. Mais dans la plupart des cas, 5 à 10 % de performance est déjà bien suffisant. Lorsque la fréquence d’origine du processeur subit un overclocking, la vitesse du bus de données principal de la machine (FSB) augmente ainsi que tous les composants connectés à la carte mère.
Par ailleurs, l’overclocking est procédé que les gamers affectionnent particulièrement. En effet, il favorise une expérience de jeu optimal. Une carte graphique overclokée peut en effet fournir des performances graphiques de très bonne facture.
Comment faire de l’overclocking ?
La pratique de l’overclocking peut être risquée et les conséquences sont généralement irréversibles. Ainsi, il est nécessaire de respecter certaines règles. On distingue principalement l’overclocking du processeur et celui des cartes graphiques. Les deux procédés ne suivent pas forcément le même protocole.
Pour overclocker un processeur, on peut agir soit sur la fréquence du bus de données (FSB) soit sur le coefficient multiplicateur soit sur les deux paramètres à la fois. Cependant, pour des raisons techniques, il est plus facile d’augmenter le FSB. Pour ce faire, il faut veiller à ce que la température du processeur ne dépasse pas 65 °C en charge avant et pendant la manœuvre. Il faut ensuite accéder au BIOS de votre appareil pour procéder aux ajustements indiqués.
L’overcvlocking d’une carte graphique se fait à partir de la fréquence du processeur graphique (GPU) ou celle de la mémoire de la carte. On peut aussi agir sur les deux paramètres à la fois. Il convient d’installer un utilitaire qui vous indiquera les modifications à apporter. Pour obtenir des résultats satisfaisants, il faut tester séparément la mémoire et le GPU en augmentant progressivement les fréquences.
Quels composants peuvent être overclockés ?
En règle générale, on procède le plus souvent à l’overclocking du processeur (CPU) et de la carte graphique (GPU) d’un ordinateur. Toutefois, dans la pratique, il est également possible d’overclocker la mémoire vive (RAM) et le moniteur de votre appareil.
Cependant, même s’il peut y avoir un certain intérêt à overclocker une de ces quatre composantes, il n’en demeure pas moins que c’est l’overclocking du GPU qui fournit les meilleures performances.